Airbus : la Chine rejette les soupçons d’espionnage. <br /> <br />Airbus a été ces derniers mois la cible de plusieurs attaques informatiques. Ces opérations d’espionnage industriel pourraient avoir été pilotées depuis la Chine. Ce que Pékin dément formellement ce vendredi. <br /> <br />En Chine, le gouvernement a rejeté ce vendredi 27 septembre les soupçons selon lesquels des pirates informatiques chinois pourraient être à l’origine d’activités d’espionnage chez des sous-traitants d’Airbus. <br /> <br />« Je peux vous assurer que la Chine défend fermement la sécurité des réseaux et s’oppose fermement à toute forme de cyberattaque », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang. <br /> <br />« Ces derniers temps, de nombreux articles ont fait état de cyberattaques. Dans ces articles, sans aucune preuve, certains cherchent toujours à faire porter le chapeau à la Chine afin de la salir », a observé le porte-parole. <br /> <br />« Cela n’est ni professionnel ni responsable », a-t-il dit. <br /> <br />Nom de code APT10 <br />Airbus a été ces derniers mois la cible de plusieurs attaques informatiques lancées en passant par des sous-traitants du constructeur aéronautique. <br /> <br />Tout en refusant d’attribuer formellement cette série d’attaques, plusieurs sources ont mentionné un groupe lié aux autorités chinoises, identifié sous le nom de code APT10. <br /> <br />APT10 est un groupe de cyberespionnage chinois lié, selon Washington, aux services de renseignement de Pékin, tant dans les domaines militaires que de l’intelligence économique.
